yeux sauvages
de mousse
de branches
oiseaux préhistoriques
sur l’épaule de nos faunes
disparus
là où l’homme n’est jamais
où la bête se déploie
dans l’espace sans fin de ses
fourrures
becs
pattes
et hennissements
ronde autour du feu
autour de cette fente sortie de terre
d’où jaillit
une naissance
encore ensuquée
des entrailles lumineuses
Poème pour le tableau "Bébé" de Patrik Delabi, réalisé dans le cadre d'un projet collectif mené par la Compagnie Double Un.
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